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中法对照:NOTRE-DAME DE PARIS 巴黎圣母院 (121)
送交者: wangguotong[★★★声望勋衔13★★★] 于 2023-12-16 2:02 已读 5544 次 1 赞  

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中法对照:NOTRE-DAME DE PARIS 巴黎圣母院 (121

作者:VICTOR HUGO维克多·雨果

编辑整理:WANGGUOTONG

LIVRE ONZIÈME 第十一卷

 

Il suffisait, pour pratiquer une ouverture assez large, de desceller une assise de pierre au-dessous de la lucarne. Quand la mère entendit les pics et les leviers saper sa forteresse, elle poussa un cri épouvantable, puis elle se mit à tourner avec une vitesse effrayante autour de sa loge, habitude de bête fauve que la cage lui avait donnée. Elle ne disait plus rien, mais ses yeux flamboyaient. Les soldats étaient glacés au fond du cœur.

要凿一个够大的墙洞,只要把窗洞下面的一块基石挖掉就可以了.母亲听见鹤嘴镐和撬杠在挖她那堡垒的墙脚,不由得大声地怒吼一声,让人心惊胆颤,随即在洞里急得团团直转,快如旋风,这是类似猛兽长期关在笼子里所养成的习惯.她一言不发,但两眼炯炯发光.那些兵卒个个心底里冷似寒冰

Tout à coup elle prit son pavé, rit, et le jeta à deux poings sur les travailleurs. Le pavé, mal lancé, car ses mains tremblaient, ne toucha personne, et vint s’arrêter sous les pieds du cheval de Tristan. Elle grinça des dents.

忽然,她抓起那块石板,大笑一声,双手托起,向挖墙的那些人狠狠掷去.但因为双手发抖掷歪了,一个也没砸到,石板骨碌碌直滚到特里斯丹马脚下才停住.她气得咬牙切齿

Cependant, quoique le soleil ne fût pas encore levé, il faisait grand jour, une belle teinte rose égayait les vieilles cheminées vermoulues de la Maison-aux-Piliers. C’était l’heure où les fenêtres les plus matinales de la grande ville s’ouvrent joyeusement sur les toits. Quelques manants, quelques fruitiers allant aux halles sur leur âne, commençaient à traverser la Grève, ils s’arrêtaient un moment devant ce groupe de soldats amoncelés autour du Trou aux Rats, le considéraient d’un air étonné, et passaient outre.

这时,太阳虽尚未升起,天已大亮,柱子阁那些残旧虫蛀的烟囱,染上了玫瑰红的美丽朝霞,也显得悦目了.此时正是巴黎这座大都市一清早就起床的人们,神清气爽,推开屋顶上天窗的时候.河滩广场上开始有几个乡下人,另外还有几个骑着毛驴去菜市场的水果商贩陆续走过.他们看见老鼠洞周围麋集着那队兵卒,不由得停下片刻,惊奇地察看了一下,就径自走了

La recluse était allée s’asseoir près de sa fille, la couvrant de son corps, devant elle, l’œil fixe, écoutant la pauvre enfant qui ne bougeait pas, et qui murmurait à voix basse pour toute parole : Phœbus ! Phœbus ! À mesure que le travail des démolisseurs semblait s’avancer, la mère se reculait machinalement, et serrait de plus en plus la jeune fille contre le mur. Tout à coup la recluse vit la pierre (car elle faisait sentinelle et ne la quittait pas du regard) s’ébranler, et elle entendit la voix de Tristan qui encourageait les travailleurs. Alors elle sortit de l’affaissement où elle était tombée depuis quelques instants, et s’écria, et tandis qu’elle parlait sa voix tantôt déchirait l’oreille comme une scie, tantôt balbutiait comme si toutes les malédictions se fussent pressées sur ses lèvres pour éclater à la fois. — Ho ! ho ! ho ! Mais c’est horrible ! Vous êtes des brigands ! Est-ce que vous allez vraiment me prendre ma fille ? Je vous dis que c’est ma fille ! Oh ! les lâches ! Oh ! les laquais bourreaux ! les misérables goujats assassins ! Au secours ! au secours ! au feu ! Mais est-ce qu’ils me prendront mon enfant comme cela ? Qui est-ce donc qu’on appelle le bon Dieu ?

隐修女来到女儿身旁坐了下来,在她前面用自己的身体护住她,目光呆滞,听着一动也不动的可怜孩子一再喃喃地念着:"弗比斯!弗比斯!"拆墙似乎在进展.随着它不断的进展,母亲也不由自主地直往后退,将女儿越搂越紧,直往墙壁上靠.突然,隐修女看见那块石头(因为她一直守望着,目不转睛地盯着它)已经松动了,又听见特里斯丹给挖墙的人打气鼓劲的声音,从某个时候起,她就身心交瘁,这时振作起精神,大叫起来.说话的声音忽而像锯子声那样刺耳,忽而结结巴巴,仿佛嘴上挤压着万般的咒骂,一齐同时迸发出来一样.只听见她叫叫:"!!!简直是坏透了!你们是一帮强盗!你们果真要绞死我的女儿吗?我告诉你们,她是我的亲骨肉!!胆小鬼!!刽子手走狗!猪狗不如的兵痞!杀人凶手!救命!救命!救命!他们就这样想抢走我的女儿吗?所谓仁慈的上帝,究竟何在?"

Alors s’adressant à Tristan, écumante, l’œil hagard, à quatre pattes comme une panthère, et toute hérissée :

于是她象一头豹子那样趴着,目光迷离,毛发倒竖,口吐白沫,冲着特里斯丹咆哮着:

— Approche un peu me prendre ma fille ! Est-ce que tu ne comprends pas que cette femme te dit que c’est sa fille ? Sais-tu ce que c’est qu’un enfant qu’on a ? Hé ! loup-cervier, n’as-tu jamais gîté avec ta louve ? n’en as-tu jamais eu un louveteau ? et si tu as des petits, quand ils hurlent, est-ce que tu n’as rien dans le ventre que cela remue ?

"走近些,过来抓我的女儿吧!我这个女人告诉你,她是我的女儿,难道你真的听不懂吗!你到底知道不知道,有个孩子是什么意思?!你这豺狼,难道你从来没有跟你的母狼睡过?难道你们从来没有狼崽吗?要是你有崽子,你听到它们嗥叫时,难道你就无动于衷,不觉得肚子里在翻腾吗!"

— Mettez bas la pierre, dit Tristan, elle ne tient plus.

"使劲撬那块石头,它已经松动了."特里斯丹冷冷地说道

Les leviers soulevèrent la lourde assise. C’était, nous l’avons dit, le dernier rempart de la mère. Elle se jeta dessus, elle voulut la retenir, elle égratigna la pierre avec ses ongles, mais le bloc massif, mis en mouvement par six hommes, lui échappa et glissa doucement jusqu’à terre le long des leviers de fer.

好几根撬杠一起掀起那块沉重的基石.已前说过,这是母亲的最后屏障.她扑了上去,使劲想顶住,用指甲紧抓那块石头,但是那么巨大的一块石头,又有六条壮汉子拼命撬着,她哪能抓得住,一脱手,只见它顺着铁撬杆渐渐滑落到地上

La mère, voyant l’entrée faite, tomba devant l’ouverture en travers, barricadant la brèche avec son corps, tordant ses bras, heurtant la dalle de sa tête, et criant d’une voix enrouée de fatigue qu’on entendait à peine : — Au secours ! au feu ! au feu !

一见入口已打通,母亲干脆横倒在洞口前,用身体去堵塞缺口,双臂扭曲,头在石板上撞得直响,嗓门由于精疲力竭而嘶哑得几乎听不清,叫道:"救命呀!救火!救火!"

— Maintenant, prenez la fille, dit Tristan toujours impassible.

"现在,去抓那女子!"特里斯丹说,始终无动于衷

La mère regarda les soldats d’une manière si formidable qu’ils avaient plus envie de reculer que d’avancer.

母亲瞪着兵卒,样子叫人望而生畏,他们宁愿后退,也不愿往前一步

— Allons donc, reprit le prévôt. Henriet Cousin, toi !

"怎么啦!"特里斯丹叫道,"亨利埃.库赞,你上!"

Personne ne fit un pas.

没有一个人敢往前一步

Le prévôt jura : — Tête-Christ ! mes gens de guerre ! peur d’une femme !

特里斯丹骂道:"基督脑袋!还算是武士?一个娘们就把你们吓得屁滚尿流!"

— Monseigneur, dit Henriet, vous appelez cela une femme ?

"大人,您把这叫做个娘们?"亨利埃说道

— Elle a une crinière de lion ! dit un autre.

"她长着一头狮鬣!"另一个接着说

— Allons ! repartit le prévôt, la baie est assez large. Entrez-y trois de front, comme à la brèche de Pontoise. Finissons, mort-Mahom ! Le premier qui recule, j’en fais deux morceaux !

"行啦!"特里斯丹又说,"洞口足够大了,三个人齐头进去,就像攻打蓬图瓦兹时的突破口一样,赶快了结,死穆罕默德!谁先退后,我就把他砍成两段!"

Placés entre le prévôt et la mère, tous deux menaçants, les soldats hésitèrent un moment, puis, prenant leur parti, s’avancèrent vers le Trou aux Rats.

巡检和母亲都是如此地咄咄逼人,兵卒们夹在中间,一时不知道怎么办,终于横下心来,向老鼠洞进发

Quand la recluse vit cela, elle se dressa brusquement sur les genoux, écarta ses cheveux de son visage, puis laissa retomber ses mains maigres et écorchées sur ses cuisses. Alors de grosses larmes sortirent une à une de ses yeux, elles descendaient par une ride le long de ses joues comme un torrent par le lit qu’il s’est creusé. En même temps elle se mit à parler, mais d’une voix si suppliante, si douce, si soumise et si poignante, qu’à l’entour de Tristan plus d’un vieil argousin qui aurait mangé de la chair humaine s’essuyait les yeux.

隐修女见此情景,突然跪了起来,拨开垂在脸上的头发,两只擦伤的瘦手一下子又垂落在大腿上.于是,泪水夺眶而出,大滴大滴的泪珠顺着面颊的皱纹扑簌簌往下直流,仿佛冲刷出河床的湍流一样.与此同时,她张口了,可是声音那样哀婉,那样顺从,那样温柔那样令人心碎,叫特里斯丹周围那些连人肉都敢吃的老禁头听了,也不止一个在揩眼泪.

— Messeigneurs ! messieurs les sergents, un mot ! C’est une chose qu’il faut que je vous dise.

C’est ma fille, voyez-vous ? ma chère petite fille que j’avais perdue ! Écoutez. C’est une histoire. Figurez-vous que je connais très bien messieurs les sergents. Ils ont toujours été bons pour moi dans le temps que les petits garçons me jetaient des pierres parce que je faisais la vie d’amour. Voyez-vous ? vous me laisserez mon enfant, quand vous saurez ! Je suis une pauvre fille de joie. Ce sont les bohémiennes qui me l’ont volée. Même que j’ai gardé son soulier quinze ans. Tenez, le voilà. Elle avait ce pied-là. À Reims ! La Chantefleurie ! rue Folle-Peine ! Vous avez connu cela peut-être. C’était moi. Dans votre jeunesse, alors, c’était un beau temps. On passait de bons quarts d’heure. Vous aurez pitié de moi, n’est-ce pas, messeigneurs ? Les égyptiennes me l’ont volée, elles me l’ont cachée quinze ans. Je la croyais morte. Figurez-vous, mes bons amis, que je la croyais morte. J’ai passé quinze ans ici, dans cette cave, sans feu l’hiver. C’est dur, cela. Le pauvre cher petit soulier ! J’ai tant crié que le bon Dieu m’a entendue. Cette nuit, il m’a rendu ma fille. C’est un miracle du bon Dieu. Elle n’était pas morte. Vous ne me la prendrez pas, j’en suis sûre. Encore si c’était moi, je ne dirais pas, mais elle, une enfant de seize ans ! laissez-lui le temps de voir le soleil ! — Qu’est-ce qu’elle vous a fait ? rien du tout. Moi non plus. Si vous saviez que je n’ai qu’elle, que je suis vieille, que c’est une bénédiction que la sainte Vierge m’envoie. Et puis, vous êtes si bons tous ! Vous ne saviez pas que c’était ma fille, à présent vous le savez. Oh ! je l’aime ! Monsieur le grand prévôt, j’aimerais mieux un trou à mes entrailles qu’une égratignure à son doigt ! C’est vous qui avez l’air d’un bon seigneur ! Ce que je vous dis là vous explique la chose, n’est-il pas vrai ? Oh ! si vous avez eu une mère, monseigneur ! vous êtes le capitaine, laissez-moi mon enfant ! Considérez que je vous prie à genoux, comme on prie un Jésus-Christ ! Je ne demande rien à personne, je suis de Reims, messeigneurs, j’ai un petit champ de mon oncle Mahiet Pradon. Je ne suis pas une mendiante. Je ne veux rien, mais je veux mon enfant ! Oh ! je veux garder mon enfant ! Le bon Dieu, qui est le maître, ne me l’a pas rendue pour rien ! Le roi ! vous dites le roi ! Cela ne lui fera déjà pas beaucoup de plaisir qu’on tue ma petite fille ! Et puis le roi est bon ! C’est ma fille ! c’est ma fille, à moi ! elle n’est pas au roi ! elle n’est pas à vous ! Je veux m’en aller ! nous voulons nous en aller ! Enfin, deux femmes qui passent, dont l’une est la mère et l’autre la fille, on les laisse passer ! Laissez-nous passer ! nous sommes de Reims. Oh ! vous êtes bien bons, messieurs les sergents, je vous aime tous. Vous ne me prendrez pas ma chère petite, c’est impossible ! N’est-ce pas que c’est tout à fait impossible ? Mon enfant ! mon enfant !

"各位大人!各位捕快先生,请听我一言!这件事我非向你们倾诉不可.这是我的女儿,知道吗?是我从前丢失的小不丁点儿的亲骨肉!请听我说吧.这事说来话长.你们想一想,诸位捕快先生我是很熟悉的.以前,因为我生活放荡,孩子们常向我扔石头,那时候捕快先生们一向对我都是很好的.你们明白吗?当你们知道底细以后,你们会把我的孩子给我留下的!我是非常一个可怜的卖笑女子.是吉卜赛女人把她偷走的.但我把她的一只小鞋一直保存了十五年.,就是这只鞋.她那时就这样小的脚.在兰斯!花喜儿!苦难街!这一些你们可能全知道.那就是我.那时候,你们还年轻,正是美好的时光.那段日子过得是多么轻松愉快.你们会可怜可怜我的,是不是,各位大人?吉卜赛女人偷走了我的女儿,把她藏了整整十五个春秋.我过去一直以为她死了.想想看,我的大好人们,我还以认为她死了呀!我在这里度过了十五个年头,就在这个地洞里,冬天连个火取暖都没有.,可艰难呀!可怜的亲爱的小鞋!我呼天唤地,慈悲的上帝终于听到了.昨天晚上,上苍把我的女儿还给我啦.这真是仁慈上帝显示的奇迹呵!我的女儿没有死.你们不会把她抓走的,我对比深信不疑.再说,要是换上我,我一言不发,可是她,一个十六岁的孩子啊!她来日方长,让她见见天日吧!......她有什么对不住你们的地方呢?丝毫也没有.我也没有.我只有她这点血脉了,我已经老了,她能回到我身边,这是圣母恩赐给我的福份,你们要是能设身处地地代我想一想,就好啦.再说,你们大家都是大好人!你们原本知道她是我的闺女,现在你们知道了.!她是我心头上的肉呀!巡检大老爷,我宁可我的肺腑被捅上一个大窟窿,也不愿看见她的手指头擦破一点皮!看您的样子是个和善的大老爷!我对您说的这一切,已经把事情的底细向您们解释清楚了,难道还会有假?!您也有母亲,大人!您是长官,就求您把我的孩子留下吧!您瞧,我跪着求您,就好象祈求一个耶稣基督那样!我并不向任何人乞求什么,我是兰斯人,各位老爷,我有一小块田地,是我的舅舅马伊埃特.勃拉东留下给我的.我并不是叫花子.我都不要任何东西,只要我的孩子.!我要留住我的孩子!仁慈的上帝,他是万物之主,不是无缘无故就把孩子还给我的.国王!您说王上!就是杀了我的小女儿,这也并不能给他增添许多乐趣!况且国王是仁慈的!这是我的女儿!她是我的女儿,是我的!而不是国王的!也不是您的!我愿意离开!我们愿意离开!说到底,无非是两个过路的女子,一个是女儿,一个是母亲,让她俩过去不就得了!求求你们放我们过去吧!我们是兰斯人.!你们都是好人儿,捕快老爷们!我喜欢你们大家.请别你们抓走我的爱女,那是绝对不行的!难道这是一点做不到的吗?我的孩子!我的孩子!"

Nous n’essaierons pas de donner une idée de son geste, de son accent, des larmes qu’elle buvait en parlant, des mains qu’elle joignait et puis tordait, des sourires navrants, des regards noyés, des gémissements, des soupirs, des cris misérables et saisissants qu’elle mêlait à ses paroles désordonnées, folles et décousues. Quand elle se tut, Tristan l’Hermite fronça le sourcil, mais c’était pour cacher une larme qui roulait dans son œil de tigre. Il surmonta pourtant cette faiblesse, et dit d’un ton bref : — Le roi le veut.

她的手势,她的声调,她吞泣饮泪的倾诉,合掌绞扭的动作,让人伤心的微笑,泪水盈眶的目光,辛酸的叹息,撕心裂肺的惨叫,痛苦的呻吟,颠三倒四和语无伦次的诉说,所有的这一切,我们不想细述了.她不再作声了,隐修士特里斯丹紧蹙眉头,那却是为了掩饰他虎视眈眈的眼睛中滴溜直转的一颗泪珠.但是他克制了这种软弱心肠,口气生硬地只说了一句:"这是王上的旨意。"

Puis, il se pencha à l’oreille d’Henriet Cousin, et lui dit tout bas : — Finis vite ! Le redoutable prévôt sentait peut-être le cœur lui manquer, à lui aussi.

继续,他俯身靠近了亨利埃.库赞的耳边,悄悄说道:"赶快干完了事!"这位威风凛凛的巡检也许觉得,连他自己也心软了

Le bourreau et les sergents entrèrent dans la logette. La mère ne fit aucune résistance, seulement elle se traîna vers sa fille et se jeta à corps perdu sur elle. L’égyptienne vit les soldats s’approcher. L’horreur de la mort la ranima. — Ma mère ! cria-t-elle avec un inexprimable accent de détresse, ma mère ! ils viennent ! défendez-moi ! — Oui, mon amour, je te défends ! répondit la mère d’une voix éteinte, et, la serrant étroitement dans ses bras, elle la couvrit de baisers. Toutes deux ainsi à terre, la mère sur la fille, faisaient un spectacle digne de pitié.

这个刽子手和捕快们闯进小屋里.母亲没有做任何的抵抗,只是向女儿爬了过去,奋不顾身扑上去.埃及少女看见兵卒走过来,死亡的恐惧使她振作起来,高声喊道:"妈妈!我的妈啊!他们来了!快保护我呀!"其声调的悲怆难以述道."来了!我的心肝宝贝!妈来保护你!"母亲应道,声微气弱,一把将她紧紧抱住,拼命吻她,吻遍她全身.母女俩就这样躺在地上,母亲伏在女儿的身上,此情此景,实在是催人泪下

Henriet Cousin prit la jeune fille par le milieu du corps sous ses belles épaules. Quand elle sentit cette main, elle fit : Heuh ! et s’évanouit. Le bourreau, qui laissait tomber goutte à goutte de grosses larmes sur elle, voulut l’enlever dans ses bras. Il essaya de détacher la mère, qui avait pour ainsi dire noué ses deux mains autour de la ceinture de sa fille, mais elle était si puissamment cramponnée à son enfant qu’il fut impossible de l’en séparer. Henriet Cousin alors traîna la jeune fille hors de la loge, et la mère après elle. La mère aussi tenait ses yeux fermés.

亨利埃.库赞把手伸到了少女漂亮的肩膀下面,把她拦腰抱住.她一感觉到这只手,立即""了一声,便晕死过去.刽子手也情不自禁地眼泪直淌,一大滴一大滴地洒落在少女的身上,他要把她抱走,拼命地想把母亲拉开,可是,母亲可以说双手紧扣住女儿的腰间,抱得那样死,紧得以至于要分开她是不可能的.亨利埃.库赞只得把少女拖出了洞穴,顺带着把在少女的身后的母亲也拖了出来.母亲也同样紧闭着眼睛

Le soleil se levait en ce moment, et il y avait déjà sur la place un assez bon amas de peuple qui regardait à distance ce qu’on traînait ainsi sur le pavé vers le gibet. Car c’était la mode du prévôt Tristan aux exécutions. Il avait la manie d’empêcher les curieux d’approcher.

此时,太阳冉冉升起,广场上已聚集了一大群人,远远望着这边在石板地面上拖着什么一团东西向绞刑架走去.因为这是特里斯丹行刑的方式,他有一种癖好,不允许看热闹的人靠近

Il n’y avait personne aux fenêtres. On voyait seulement de loin, au sommet de celle des tours de Notre-Dame qui domine la Grève, deux hommes détachés en noir sur le ciel clair du matin, qui semblaient regarder.

周围的窗户没有一个人.只是远远可以望见圣母院钟楼顶上一个俯临河滩的窗口,有两个身穿黑衣的人影,在晨曦的映照下好象在向这边张望

Henriet Cousin s’arrêta avec ce qu’il traînait au pied de la fatale échelle, et, respirant à peine, tant la chose l’apitoyait, il passa la corde autour du cou adorable de la jeune fille. La malheureuse enfant sentit l’horrible attouchement du chanvre. Elle souleva ses paupières, et vit le bras décharné du gibet de pierre, étendu au-dessus de sa tête. Alors elle se secoua, et cria d’une voix haute et déchirante : — Non ! non ! je ne veux pas ! La mère, dont la tête était enfouie et perdue sous les vêtements de sa fille, ne dit pas une parole ; seulement on vit frémir tout son corps et on l’entendit redoubler ses baisers sur son enfant. Le bourreau profita de ce moment pour dénouer vivement les bras dont elle étreignait la condamnée. Soit épuisement, soit désespoir, elle le laissa faire. Alors il prit la jeune fille sur son épaule, d’où la charmante créature retombait gracieusement pliée en deux sur sa large tête. Puis il mit le pied sur l’échelle pour monter.

亨利埃.库赞拖着母女俩,来到绞刑架脚下并停了下来,心中不胜怜悯,连大气都喘不过来.他把绞索套在少女那令人爱慕的脖颈上.不幸的孩子一接触到那可怕的麻绳,抬起眼睛,看见头顶上方石头绞架伸着那好似瘦骨嶙峋的臂膀,不禁得摇晃了一下身子,迸发出了撕心裂肺的喊声:"!!我不!"母亲一直把头埋在女儿的衣服里面,一声不响,魂飞魄散;只看见她浑身直打哆嗦,只听见她拼命吻她的孩子.刽子手趁机急速松开母亲紧紧抱住女犯人的双臂.也许由于筋疲力尽,或许由于心如死灰,她任凭刽子手摆布.然后,刽子手把少女扛在肩上,这可爱的人儿,身子优美地折成两截,垂落在刽子手那宽大的头颅上,紧接着,刽子手踏上梯子,往上攀登

En ce moment la mère, accroupie sur le pavé, ouvrit tout à fait les yeux. Sans jeter un cri, elle se redressa avec une expression terrible, puis, comme une bête sur sa proie, elle se jeta sur la main du bourreau et le mordit. Ce fut un éclair. Le bourreau hurla de douleur. On accourut. On retira avec peine sa main sanglante d’entre les dents de la mère. Elle gardait un profond silence. On la repoussa assez brutalement, et l’on remarqua que sa tête retombait lourdement sur le pavé. On la releva. Elle se laissa de nouveau retomber. C’est qu’elle était morte.

就在此时,蹲在石板地上的母亲一下子瞪大眼睛,不喊不叫,神色骇人,陡然一跃而起,如同猛兽扑食,向刽子手猛冲过去,狠狠咬住了他的一只手.真是快如闪电.刽子手痛得哇哇直叫.人们跑上前去,好不容易才把他那只血淋淋的手从母亲的牙齿中间拔了出来.她一直不说话.人们狠狠地推开她,只见她的脑袋耷拉下去,重重地砸在石板地上,再把她拉起,她又倒下了.原来她已死了

Le bourreau, qui n’avait pas lâché la jeune fille, se remit à monter l’échelle.

刽子手自始自终没有放下那个姑娘,随又攀着梯子继续爬上去

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